Pharmacie de Saint-Nauphary - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie de Saint-Nauphary et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmaciesaintnauphary.pharmacorp.fr/conseils Thu, 14 Nov 2024 06:31:08 +0100 <![CDATA[Rhume ou grippe : comment les distinguer ?]]> Depuis quelques jours, vous éternuez, vous avez mal à la tête ou le nez qui coule ? En hiver, il est parfois difficile de distinguer une simple infection virale d'un rhume de la grippe. Pourtant, ces deux affections présentent des différences notables dans leurs symptômes : fièvre, fatigue, éternuements ou toux, autant de signes qui peuvent aider à les différencier. Dans cet article, découvrez les indices clés pour savoir si vous êtes confronté à un rhume ou à une grippe, ainsi que des conseils pratiques pour prévenir et gérer efficacement les symptômes.

Différencier les symptômes du rhume et de la grippe 

La rhume et la grippe sont deux infections virales courantes, mais elles diffèrent par leur intensité et leurs symptômes. Le rhume, souvent bénin, se manifeste principalement par un nez qui coule, des éternuements et un léger inconfort. La grippe est une infection respiratoire aiguë provoquée par le virus de la grippe, qui entraîne des symptômes plus graves : forte fièvre, fatigue intense, maux de tête et douleurs musculaires

Fièvre et maux de tête

Fièvre 

En cas de rhume, la fièvre est rare et se manifeste rarement par une montée en température. En revanche, le patient atteint d’une grippe présente une forte fièvre avec une température située entre 39 à 40°C, pendant deux à trois jours. C’est un signe distinctif de la grippe qui peut aider à la reconnaître.

Mal de tête 

Les maux de tête sont eux aussi peu fréquents lors d’un rhume. Une grippe, par contre, se caractérise par des maux de tête qui peuvent être sévères, intenses et persistants. 

Fatigue, éternuements et toux

Fatigue 

La fatigue est un des premiers symptômes de la grippe et peut être très marquée, laissant souvent le patient s'affaiblir pendant plusieurs jours. En comparaison, un rhume entraîne rarement une grande fatigue et les patients restent généralement plus actifs.

Éternuements

Lorsqu'on a un rhume, les éternuements sont fréquents et constants. En cas de grippe, les éternuements peuvent survenir mais sont beaucoup moins réguliers.

Toux 

La toux due à la grippe est généralement forte et persistante, souvent accompagnée d'une sensation d'irritation dans la gorge. Avec le rhume, la toux reste plus légère et moins fréquente, s'accompagnant rarement de gêne importante.

Conseils pour mieux se protéger et se rétablir

Chaque année en France, la grippe saisonnière est responsable de près de 10 000 décès, notamment chez les personnes les plus fragiles, comme les seniors et les personnes immunodéprimées. Bien que le rhume soit moins grave, il reste gênant et peut affaiblir les défenses immunitaires. 

Prévenir le rhume et la grippe

La prévention est la meilleure arme pour éviter d'attraper un rhume ou la grippe, surtout pendant la saison hivernale ! Adoptez des gestes simples mais efficaces : 

  • lavez-vous fréquemment les mains avec de l'eau et du savon, 

  • aérez quotidiennement votre intérieur pour renouveler l'air et limitez les contacts rapprochés avec les personnes malades, 

  • conservez une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, hydratation, sommeil suffisant).

Adopter les bons réflexes en cas de symptômes

En cas de symptômes persistants ou sévères, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé, qui pourra vous conseiller ou prescrire un traitement adapté. Adopter ces gestes dès les premiers signes peut aider à éviter des complications et à favoriser un rétablissement plus rapide.
 

Sources : 

https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/grippe-chiffres-epidemie-en-france-symptomes-traitement-177163 

https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/grippe-rhume-et-gastro/differences-entre-la-grippe-et-le-rhume 

https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/grippe/ 

https://www.hck.ma/fr/info-sante/rhume-et-grippe-quelle-difference-et-comment-sen-p/?page=1

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https://www.mesoigner.fr/conseils/12-rhume-ou-grippe-comment-les-distinguer
<![CDATA[Comment se préparer à une intervention chirurgicale ?]]>

  1. Il est recommandé de ne pas manger ni boire (y compris de l'eau) pendant 6 à 8 heures avant l'opération, sauf indication contraire.
  2. Avec 3 doigts, palpez le sein opposé : parcourez le sein en effectuant de petits cercles avec les bouts des doigts.
  3. Ayez à portée de main une liste de vos allergies et conditions médicales, ainsi que les coordonnées de votre médecin/personnes à contacter.
  4. Aménagez votre espace de vie pour qu'il soit accessible et confortable après l'opération (lit à portée facile, objets essentiels à portée de main).
  5. Prévoyez une aide ou un accompagnement le jour de l'opération et les premiers jours qui suivent.
  6. Demandez des instructions spécifiques sur les soins post-opératoires et les signes d'alerte à surveiller.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/723-comment-se-preparer-a-une-intervention-chirurgicale
<![CDATA[Gaspillage de médicaments : comment limiter l’impact ?]]> Le gaspillage des médicaments constitue un enjeu critique pour le secteur de la santé, tant sur le plan économique qu’environnemental. En France, ce gaspillage engendre des pertes financières considérables, estimées à 123 millions d’euros par mois. Face à ces chiffres alarmants, il devient essentiel d'adopter des stratégies pour limiter le gaspillage, tant pour réduire l'impact environnemental que pour optimiser l'utilisation des ressources de santé.

Gaspillage de médicaments : un problème d’ampleur en France

Pourquoi un accès facilité aux médicaments engendre-t-il du gaspillage ?

La France a opté pour un système de santé garantissant une qualité élevée de soins, en facilitant l'accès aux médicaments tout en imposant des contrôles stricts. Ce choix permet aux Français d'obtenir leurs traitements sans avancer de frais. Pour réduire les coûts et sécuriser la conservation des médicaments, il a été nécessaire d’industrialiser la production et délivrer des boîtes de plusieurs médicaments

Gaspillage lié aux traitements chroniques

Il est d’usage que les boîtes correspondent à une posologie en France. Les boîtes de médicaments pour les traitements chroniques contiennent souvent 28 comprimés, ce qui correspond à 4 semaines de traitement. Par exemple, l’amoxicilline est délivrée en boîte de 14 comprimés car la posologie usuelle est souvent de 2 comprimés par jour pendant 7 jours soit 14 comprimés. 

Cependant, les recommandations en santé évoluent avec le temps : dans le cas de l’amoxicilline, autrefois basée sur une dose de 14 comprimés, la posologie est souvent réduite à 1 comprimé 2 fois par jour pendant 6 jours soit 12 comprimés. Cela laisse donc 2 comprimés inutilisés dans le cas où les patients vont jusqu’au bout des traitements, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Aujourd’hui, pour les traitements chroniques, les boîtes peuvent varier entre 28 jours et 30 jours de traitement aujourd’hui. Outre la complexité des renouvellements avec des restes variables, c’est surtout lorsqu’un médicament change qu’il va y avoir du gaspillage…

Surconsommation et stockage en automédication

Lorsqu’un patient consulte un médecin pour une douleur, celui-ci prescrit un médicament pour une durée qu’il estime suffisante. En automédication, le patient va estimer la durée d’un traitement symptomatique. En réalité, nous surestimons tous pour être sûr de ne pas manquer. C’est ainsi que nos armoires se remplissent de médicaments peu utilisés et que le gaspillage de médicaments arrive vite.


Un risque pour la santé et l’environnement

Avoir des médicaments à usage courant dans son armoire à pharmacie est nécessaire pour pallier aux petits maux du quotidien (désinfection, antalgie, digestifs, oculaire, ..). Cependant, avec le temps qui passe, les dates de péremption finissent par être dépassées. Consommer un médicament périmé présente le risque d’être moins efficace et de créer des composés toxiques. Il est donc  déconseillé de consommer un médicament périmé.

Trop souvent, ces médicaments sont rejetés dans les déchets généraux, alors qu’ils ne peuvent malheureusement pas être traités par les stations d’épuration et des actifs se retrouvent dans l’eau que nous consommons. Ainsi, pour protéger votre santé et votre environnement, il est préférable de rapporter vos déchets médicamenteux en pharmacie, où ils seront recyclés par le dispositif Cyclamed. Ce processus assure une destruction sans risque écologique, sans risque pour la santé et permet également de générer de l’énergie qui sera réutilisée pour le chauffage domestique ! Cyclamed recycle les médicaments et non les emballages cartonnés. Pensez à les séparer et à les mettre dans vos déchets recyclables traditionnels.

Lutte contre le gaspillage

Pour réduire le gaspillage médicamenteux, le gouvernement a instauré la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire), en vigueur depuis le 1er janvier 2022. Cette loi permet aux pharmaciens de délivrer certains médicaments à l’unité, afin de limiter les surplus non utilisés.

Cependant, cette démarche, bien qu’écologique, n’est pas toujours perçue comme économique ni pleinement adoptée par tous les pharmaciens. La gestion à l’unité entraîne des contraintes logistiques et des coûts supplémentaires pour les officines, ce qui peut freiner son application. Ce sont aussi des risques liés à la confusion entre traitements et à une durée de vie des médicaments moins longue.  De plus, certains patients restent attachés aux formats classiques, ce qui nécessite un travail de sensibilisation. Cette solution, si elle se limite à quelques traitements, ne sera qu’une solution réduite au gaspillage.

Adopter de meilleures pratiques au quotidien

Pour réduire le gaspillage des médicaments, il est essentiel d'adopter des habitudes simples mais efficaces.

  • Ramener les médicaments non utilisés (MNU) ou périmés à la pharmacie : ne jetez jamais vos médicaments à la poubelle. Les pharmacies disposent de systèmes pour récupérer et traiter les médicaments, réduisant ainsi les risques environnementaux.

  • Ne stocker que des médicaments que vous connaissez et que vous utiliserez en automédication : moins risqué pour votre famille et moins de risques de doublons.

  • Vérifier régulièrement les dates de péremption : prenez l'habitude de contrôler les dates de vos médicaments pour vous assurer qu'ils sont toujours utilisables. Cela permet d'éviter l'accumulation de produits périmés.

  • Si vous prenez des traitements quotidiennement, ne demandez que ce qui est nécessaire chaque mois à votre pharmacien. 

  • Suivre scrupuleusement vos traitements jusqu'à la fin : ne coupez pas un traitement avant son terme, même si vous vous sentez mieux. Une interruption prématurée sans l’avis de votre pharmacien ou médecin peut non seulement affecter votre santé, mais aussi contribuer au gaspillage de médicaments.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/722-gaspillage-de-medicaments-comment-limiter-limpact
<![CDATA[Comment conserver correctement ses médicaments à la maison ?]]>

  1. La plupart des médicaments doivent être stockés à une température ambiante (entre 15°C et 25°C), à l'abri de l'humidité.
  2. Certains médicaments (crèmes ou sirops) peuvent nécessiter une conservation au réfrigérateur (voir les instructions sur la notice).
  3. Conservez-les dans leur emballage d'origine, pour garder toutes les informations importantes (posologie, date de péremption, …).
  4. Certains sont sensibles à la lumière. Rangez-les dans des tiroirs ou des armoires fermées, loin des fenêtres ou des zones exposées au soleil.
  5. Assurez-vous de les ranger dans un endroit sécurisé, en hauteur ou sous clé, pour éviter que les enfants ou les animaux domestiques n’y aient accès.
  6. Ne gardez pas les médicaments périmés ou non utilisés. Rapportez-les en pharmacie. Ne les jetez pas à la poubelle ou dans les toilettes
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https://www.mesoigner.fr/conseils/719-comment-conserver-correctement-ses-medicaments-a-la-maison
<![CDATA[Une campagne nationale de lutte contre l'endométriose]]> Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités présente sa première campagne de communication sur l’endométriose, une maladie encore peu connue. Cette campagne s’inscrit dans les engagements de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, lancée en 2022. 

Derrière la signature « En parler plus pour mieux la détecter », la campagne vise à faire connaitre l’endométriose qui toucherait aujourd’hui entre 1,5 million et 2,5 millions de personnes menstruées en France, soit environ 1 femme sur 10.

        

Malgré une prise de conscience, l’endométriose reste encore méconnue 

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui affecte les femmes en âge de procréer. C’est notamment l’une des principales causes d’infertilité en France. Cette maladie se caractérise par le développement, en dehors de l’utérus, de tissu semblable à la muqueuse interne utérine, colonisant parfois d’autres organes (par exemple les ovaires, la vessie, le vagin ou le rectum) voire des ligaments ou des nerfs. Les symptômes de l’endométriose sont nombreux et varient d’une personne à une autre, ce qui rend complexe son diagnostic, d’autant qu’il n’y a pas de corrélation entre l’étendue des lésions et l’importance des symptômes. Les principaux symptômes sont les suivants :  importantes douleurs pendant les règles, douleurs profondes pendant les rapports sexuels, troubles urinaires et douleurs à la défécation, infertilité, voire parfois des douleurs pelviennes.

Le délai diagnostique de l’endométriose est de 7 ans en moyenne en raison de la faible spécificité des symptômes, du tabou autour des règles et de la banalisation des douleurs.  Ce délai de diagnostic est notamment à l’origine d’une évolution silencieuse de la maladie.

Sensibiliser le grand public et mobiliser les professionnels de santé 

Afin de permettre un diagnostic plus précoce de la maladie, la campagne média ciblera d’une part le grand public, en renvoyant vers le site Santé.fr qui dispose de nombreuses informations (symptômes, diagnostic et examen, traitements, comment vivre avec la maladie, droits des patients). D’autre part, la campagne s’adressera également aux professionnels de santé afin de les inciter à s’informer, se former à cette pathologie, ainsi qu’à rejoindre les filières régionales dédiées à l’endométriose vers lesquelles les personnes doivent être orientées en cas d’éventuelle suspicion d’endométriose pour un diagnostic et une prise en charge adaptée.  

Dès le 27 mai, le ministère lancera une campagne d’affichage digital du quotidien et dans les lieux de santé (parapharmacies et parapharmacies, centres commerciaux, commerces de proximité…), afin de toucher l’ensemble de la population, des actions ciblées en digital et un partenariat media. La campagne touchera également les professionnels de santé en presse et en digital et sera accompagnée d’un dispositif de relations presse et une communication sur les réseaux sociaux. 

La mobilisation de partenaires associatifs dans le cadre de l’élaboration de cette campagne, à savoir les associations EndoFrance, ENDOmind et Info-endométriose ont permis au ministère de s’appuyer sur une expertise de qualité pour toucher au mieux l’ensemble de la population.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/717-une-campagne-nationale-de-lutte-contre-lendometriose
<![CDATA[Sécurité des données patients : l'importance de la double authentification pour protéger vos informations médicales]]> Avec l'essor des technologies numériques dans le secteur de la santé, les cyberattaques deviennent une menace croissante. Les données médicales, précieuses et convoitées, sont souvent la cible des pirates. Chaque mois, des cyberattaques frappent des établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés.

Pourquoi la confiance dans la sécurisation des données de santé est-elle essentielle ?

La protection des données de santé en Europe : réglementation en place

Selon la CNIL, les données de santé concernent tout ce qui a trait à la santé physique ou mentale d'une personne, qu'il s'agisse de son passé, de son état actuel ou futur. Cela inclut également les informations liées aux services de soins. Les principales données de santé sont :

  • Les informations personnelles du patient : comme son numéro de sécurité sociale ou tout autre identifiant médical utilisé lors de son inscription dans le parcours de soins.

  • Les résultats d'examens médicaux : qu'il s'agisse d'analyses de sang, d'urine ou d'autres tests médicaux.

Les données sur l'état de santé : incluant les maladies, handicaps, traitements, ou antécédents médicaux, quel que soit le professionnel de santé ayant recueilli ces informations.

La protection des données de santé repose sur deux cadres réglementaires clés en Europe : le RGPD et la PGSSI-S. Le RGPD, en vigueur depuis 2018, impose aux organisations de garantir la transparence et la sécurité des données personnelles, y compris médicales.

Ainsi, les patients doivent être informés clairement sur la façon dont leurs données seront utilisées, que ce soit via un dossier papier ou numérique. Cette communication doit être simple, accessible et compréhensible pour tous. Les données de santé doivent-elles être protégées contre les accès non autorisés ou les pertes accidentelles. Cela passe par des mesures comme le chiffrement ou l'utilisation de mots de passe. Si un hébergeur certifié gère ces données, un contrat doit garantir un haut niveau de sécurité.

Quelles mesures doivent être mises en place pour garantir la sécurité des données ?

Mesures de sécurité en pharmacie et dans le secteur de la santé

Pour protéger les données de santé, les pharmacies doivent suivre quelques bonnes pratiques en plus des exigences du RGPD et de la PGSSI-S :

  1. Renforcement de la sécurité technique : seules les personnes autorisées accèdent aux données sensibles. 

  2. Gestion du consentement : obtenir le consentement clair des patients pour utiliser leurs données. De plus, les patients doivent savoir comment leurs informations seront utilisées et pouvoir retirer leur consentement à tout moment.

  3. Respect des droits des patients : les patients doivent pouvoir accéder, corriger et supprimer leurs données quand ils le souhaitent. 

  4. Protection physique : les locaux où les données sont stockées doivent être sécurisés contre les accès non autorisés.

Renforcer la sécurité des données avec l'authentification à double facteur

La PGSSI-S recommande l'utilisation d'une authentification forte au moyen de la combinaison minimum de deux facteurs d'authentification différents. Pour renforcer la protection de vos informations, nous avons mis en place l'authentification à double facteur.

L'authentification à double facteur est une méthode qui ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant deux vérifications distinctes avant de pouvoir accéder à votre compte. En plus de votre mot de passe habituel, vous recevrez un code supplémentaire sur votre téléphone ou votre email. Cette double vérification assure que seule la personne autorisée peut accéder à ses informations, même si le mot de passe est compromis.

En utilisant l'authentification à double facteur, nous réduisons considérablement les risques de piratage et assurons une meilleure protection de vos informations personnelles.
 

Sources : 

https://www.cnil.fr/fr/donnees-de-sante-la-cnil-rappelle-les-mesures-de-securite-et-de-confidentialite-pour-lacces-au 

https://esante.gouv.fr/sites/default/files/media_entity/documents/Etude%20Authentification%20V1.0%20Juin%202017.pdf

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https://www.mesoigner.fr/conseils/713-securite-des-donnees-patients-limportance-de-la-double-authentification-pour-proteger-vos-informations-medicales
<![CDATA[Comment prévenir et soigner les infections urinaires chez la femme enceinte ?]]> Les infections urinaires touchent environ 10% des femmes au cours de leur grossesse, ce qui représente de ce fait, des milliers de cas chaque année. Cette prévalence élevée s'explique par les changements physiologiques liés à la grossesse, notamment la pression exercée par le bébé sur la vessie, qui peut favoriser la stagnation de l'urine et la prolifération des bactéries. Ces infections, si elles ne sont pas correctement traitées, peuvent entraîner des complications pour la mère et l'enfant. Il est donc essentiel de connaître les mesures préventives et les options de traitement pour protéger la santé des femmes enceintes et de leur bébé.

Symptômes et risques des infections urinaires pendant la grossesse

Les infections urinaires, connues sous le nom de “cystite”, sont des infections courantes du système urinaire, touchant particulièrement la vessie. Elles sont principalement causées par des bactéries telles que Escherichia coli et, dans certains cas, Staphylococcus saprophyticus. Ces infections sont plus fréquentes chez les femmes, notamment pendant la grossesse. Durant cette période, il est crucial de surveiller les symptômes d'une infection urinaire, car une infection non traitée peut entraîner des complications graves pour la mère et l'enfant.

Symptômes typiques et signes à surveiller

Les infections urinaires sont particulièrement fréquentes chez les femmes en raison de la courte longueur de leur urètre, qui, contrairement aux hommes, facilite l'accès des bactéries à la vessie. Cette particularité anatomique rend les femmes, y compris les jeunes filles, plus susceptibles de développer plus facilement des cystites. Les symptômes d'une infection urinaire incluent :

  • Brûlures ou douleurs lors de la miction : une sensation de brûlure est souvent ressentie en urinant, indiquant une irritation des voies urinaires.

  • Douleurs ou lourdeur dans le bas-ventre : les femmes peuvent ressentir une pression ou des douleurs abdominales basses.

  • Besoins pressants et fréquents d'uriner : l'envie d'uriner devient urgente et fréquente, même si la quantité d'urine évacuée est minime.

  • Urines troubles avec une odeur inhabituelle : l'urine peut devenir trouble, plus foncée, avoir une odeur forte, et parfois dans certains cas, contenir des traces de sang.

Contrairement à d'autres infections urinaires plus graves, comme la pyélonéphrite, une cystite n'entraîne généralement pas de fièvre, de frissons, ni de douleurs lombaires. Si ces symptômes apparaissent, cela pourrait indiquer une infection rénale nécessitant une prise en charge urgente.

Chez les femmes enceintes, les symptômes d'une infection urinaire peuvent être moins apparents ou plus discrets, ce qui complique leur détection. En cas de doute, il est crucial de consulter un médecin, car une infection non traitée peut avoir des conséquences graves pour la mère et le fœtus.

Complications potentielles des infections urinaires non traitées

La prévention des infections urinaires chez la femme enceinte revêt une importance particulière en raison des risques accrus de complications pendant la grossesse. Lorsqu'elles ne sont pas traitées, les infections urinaires peuvent entraîner des conséquences graves tant pour la mère que pour le fœtus.

  • Une infection urinaire non traitée peut évoluer vers une pyélonéphrite aiguë, qui peut à terme nécessiter une hospitalisation. Cette complication est non seulement douloureuse pour la patiente, mais elle augmente également le risque de contractions prématurées, pouvant mener à un accouchement prématuré. Les répercussions sur le fœtus peuvent être significatives. Une infection urinaire non maîtrisée peut entraîner un retard de croissance intra-utérin (RCIU) en réduisant l'apport en oxygène et en nutriments au fœtus. De plus, le risque de fausse couche au premier trimestre ou d’infections néonatales après la naissance est plus élevé en présence d'une infection urinaire non traitée.

Enfin, il est important de noter que les infections urinaires peuvent aggraver des conditions existantes telles que l'hypertension artérielle, augmentant ainsi le risque de prééclampsie, une complication grave de la grossesse

Prévention et dépistage des infections urinaires chez la femme enceinte

L’hydratation joue un rôle clé dans la prévention des infections urinaires, en particulier pendant la grossesse. Pour réduire le risque de développer une infection, il est recommandé aux femmes enceintes de consommer au moins 2 litres d’eau par jour. Cette hydratation régulière aide à éliminer les bactéries présentes dans les voies urinaires

Mesures préventives pour réduire les risques d’infection

Pour minimiser le risque d'infections urinaires, il est essentiel d'adopter certaines habitudes de vie simples mais efficaces en cas d’infections urinaires. Voici quelques mesures préventives :

  • Ne pas retenir l'envie d'uriner : il est crucial d'aller aux toilettes dès que le besoin se fait sentir. Retenir l'urine peut permettre aux bactéries de se multiplier dans la vessie, augmentant ainsi le risque d'infection.

  • Porter des vêtements amples en coton : optez pour des sous-vêtements en coton et des vêtements amples pour favoriser la circulation de l'air autour des zones intimes. Cela aide à réduire l'humidité, créant un environnement moins favorable aux bactéries.

  • Limiter la consommation de sucre : une consommation excessive de sucre peut favoriser la croissance des bactéries dans les voies urinaires

  • Se laver et uriner après les rapports sexuels : il est conseillé de se laver et d'uriner immédiatement après un rapport sexuel pour aider à éliminer les bactéries susceptibles d'avoir été introduites dans l'urètre.

Le rôle du test par bandelette urinaire en pharmacie

Le saviez-vous ? Désormais, pour détecter une infection urinaire, il n’est plus nécessaire d’aller au laboratoire, il existe aussi des tests urinaires réalisables en pharmacie ! 

  • Les tests par bandelette urinaire disponibles en pharmacie permettent de détecter la présence de bactéries dans l'urine, offrant ainsi un moyen pratique pour surveiller les infections urinaires. Ce test est particulièrement utile pour les femmes enceintes afin de détecter rapidement toute anomalie.

Avant le quatrième mois de grossesse, le test de bandelette urinaire n'est généralement pas requis à moins de présenter des symptômes ou de présenter un risque accru d'infection. Après cette période, il est recommandé de réaliser ce test de manière systématique chaque mois durant les visites de suivi de grossesse.

Il est important de noter que la prise de médicaments pendant la grossesse doit être effectuée sous la supervision d’un professionnel de santé. En cas de questions ou de préoccupations concernant les infections urinaires ou le test, notre équipe en pharmacie est à votre disposition pour vous fournir des conseils et vous guider dans vos démarches.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/infections/infections-bacteriennes

https://mariefortier.com/espace-conseils/grossesse/conseils-sante/depister-une-infection-urinaire-lors-du-suivi-de-grossesse

https://www.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/infection-urinaire-cystite/grossesse.html

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=infection_urinaire_pm#:~:text=Si%20l'infection%20n'est,septic%C3%A9mie%20ou%20une%20insuffisance%20r%C3%A9nale

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https://www.mesoigner.fr/conseils/709-comment-prevenir-et-soigner-les-infections-urinaires-chez-la-femme-enceinte
<![CDATA[Comment prendre soin de ses cheveux ?]]>

  1. Avant de commencer, évaluez l'état de vos cheveux. Ce diagnostic vous aidera à choisir les produits et traitements adaptés.
  2. Appliquez un masque hydratant une à deux fois par semaine pour restaurer leur douceur et leur brillance.
  3. N'hésitez pas à couper les pointes fourchues et abîmées. Cela les rendra plus sains et facilitera leur croissance.
  4. Intégrez des huiles capillaires à votre routine pour les nourrir en profondeur et les protéger contre les agressions extérieures.
  5. Optez pour un shampooing sans sulfates, conçu pour réparer les cheveux endommagés.
  6. Protégez-les des agressions futures en utilisant des sprays thermoprotecteurs avant de les coiffer.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/712-comment-prendre-soin-de-ses-cheveux
<![CDATA[Comment nettoyer sa peau après l'été ?]]>

  1. Enlevez toute trace de maquillage, avec un démaquillant doux. Puis, utilisez un nettoyant doux sans sulfate pour nettoyer en profondeur.
  2. Exfoliez votre peau une à deux fois par semaine pour éliminer les impuretés et favoriser le renouvellement cellulaire.
  3. Appliquez un sérum hydratant riche en acide hyaluronique ou en glycérine pour ressourcer votre peau.
  4. Utilisez des masques hydratants, apaisants ou réparateurs une à deux fois par semaine.
  5. Appliquez une crème hydratante adaptée à votre type de peau pour maintenir l'hydratation.
  6. Intégrez des soins spécifiques selon les besoins de votre peau : anti-tâches, sérum apaisant pour les rougeurs...
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https://www.mesoigner.fr/conseils/708-comment-nettoyer-sa-peau-apres-lete
<![CDATA[Comment utiliser vos bas de contention ?]]>

  1. Asseyez-vous sur un siège bas.
  2. Retourner le bas jusqu'au niveau du talon.
  3. Insérer d'abord la pointe du pied dans le bas retourné puis le talon.
  4. Dérouler progressivement le bas le long de la jambe.
  5. Ne pas tirer sur les bords.
  6. Lisser les plis de bas en haut.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/703-comment-utiliser-vos-bas-de-contention